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samedi 27 novembre 2010

Le photographe impressionne avant la pellicule

"(...) Avant d'utiliser la pellicule sensible de son appareil pour recevoir l'image du monde, c'est le photographe lui-même qui est cette surface impressionnée ! (...)"

Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / p120

vendredi 26 novembre 2010

Nadar / Le spectre impalpable

"(...) Nadar évoque avec poésie (...) l'homme devient capable de matérialiser le 'spectre impalpable qui s'évanouit aussitôt aperçu sans laisser une ombre au cristal du miroir, un frisson à l'eau du bassin' (...)"

Nadar cité par Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / p90

jeudi 25 novembre 2010

Perte et retrouvailles

"(...) La photographie est, elle aussi, une façon de faire disparaître, puis de faire réapparaître un objet. L'obscurcissement de l'objectif de visée au moment de la prise de vue, dans certains appareils, symbolise cette perte de l'image suivie de ses retrouvailles. Mais c'est le moment du développement de l'image (...) qui évoque le plus précisément la seconde étape (...) l'image perdue dans le souvenir est retrouvée comme miraculeusement préservée sur le papier. (...)"

Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / p84

mercredi 24 novembre 2010

Un rapport differe a l'image

"(...) La confrontation avec l'image n'est pas immédiate, comme dans le dessin, mais différée. L'angoisse néanmoins est identique, celle de ne fixer qu'une ombre. (...)"

Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / p57

mardi 23 novembre 2010

Serge Tisseron: sur les photographies non developpees

"(...) De nombreux films impressionnés ne sont pas donnés à développer et, parmi ceux qui le sont, un nombre appréciable d'entre eux n'est pas retiré. La photographie comme pratique de masse produit un nombre de plus grand d'images que plus personne n'aura le temps de regarder ! Tous ces 'déclics' sont-ils pour autant inutiles ? Bien au contraire ! Ils permettent, comme nous allons le voir, de soutenir le travail de la pensée. (...)"

Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / pp 10 et 13

"(...) Celui qui détruit une image montre qu'elle témoigne pour lui d'une situation impossible à symboliser. (...) Telle est probablement la raison pour laquelle certaines photographies données à développer ne sont finalement jamais réclamées.(...) il est possible aussi que le geste de la prise de vue, avec l'ensemble des échanges qu'il médiatise avec l'environnement et avec soi-même, ait assuré une symbolisation suffisante des expériences vécues sur un mode sensori-affectivo-moteur. (...)"
Idem / pp29-30

"(...) D'où, d'ailleurs, peut-être, ces photos que nous renonçons à faire développer... par crainte de ne pas y retrouver la vie que nous avons rêvé capturer dans le moment de leur prise. (...)"
Idem / p56

"(...) il est possible d'aimer 'appuyer' sur le bouton sans se préoccuper de faire développer ses images. Seul importe alors le moment de la prise de vue, c'est à dire les opérations psychiques spécifiques qui lui correspondent. (...)"
Idem / p171

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Ex journaliste, informaticien, Ecolo, photographe, belge, bedonnant, grisonnant, polyglotte, passant quotidiennement trop heures derrière mon volant. Vous en voulez encore? Parlons plutôt photographie!