Serge Tisseron / Le mystère de la chambre claire, photographie et inconscient / Champs arts / Paris / 1996 / pp 10 et 13
"(...) Celui qui détruit une image montre qu'elle témoigne pour lui d'une situation impossible à symboliser. (...) Telle est probablement la raison pour laquelle certaines photographies données à développer ne sont finalement jamais réclamées.(...) il est possible aussi que le geste de la prise de vue, avec l'ensemble des échanges qu'il médiatise avec l'environnement et avec soi-même, ait assuré une symbolisation suffisante des expériences vécues sur un mode sensori-affectivo-moteur. (...)"
Idem / pp29-30
"(...) D'où, d'ailleurs, peut-être, ces photos que nous renonçons à faire développer... par crainte de ne pas y retrouver la vie que nous avons rêvé capturer dans le moment de leur prise. (...)"
Idem / p56
"(...) il est possible d'aimer 'appuyer' sur le bouton sans se préoccuper de faire développer ses images. Seul importe alors le moment de la prise de vue, c'est à dire les opérations psychiques spécifiques qui lui correspondent. (...)"
Idem / p171
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